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ville de vanves - Page 1056

  • CARTE SCOLAIRE DE VANVES : CABOURG SEME LE TROUBLE

    L’arrivée de nouveaux vanvéens, grâce à tous ces programmes immobiliers réalisés, en cours ou en projets dont se gargarise le maire de Vanves, a des conséquences bénéfiques mais quelquefois problématiques. Et c’est le cas sur la carte scolaire communale comme l’a examiné le Conseil Municipal du 10 Février dernier, concernant le secteur de l’école Cabourg, auxquelles ont participé quelques familles dans le public.

    Selon les prévisions, 72 nouveaux éléves devraient être accueillis dans ce groupe scolaire dont 39 en maternelle et 33 en élémentaire. « Les nouvelles constructions prises en compte ne sont pas situées en périphérie du secteur scolaire Cabourg et ne peuvent donc pas être directement affectées à d’autres écoles. Par ailleurs, depuis son ouverture en Septembre 2011, l’école Caboug s’est déjà étoffée de 4 classes supplémentaires dont une en maternelle ». Un groupe de travail s’est donc constitué en Novembre 2015 avec l’inspectrice de l’Education Nationale, les directeurs d’écoles, les représentants de 3 associations de parents d’élèves afin de trouver des solutions dont les grands principes ont été arrêtés et présentés au Conseil Municipal par Erwan Martin, conseiller municipal qui a assuré l’intérim et géré de bout en bout cette affaire : Transférer au moins 70 élèves d’ici l’année scolaire 2018-19 vers d’autres écoles pour éviter de nouvelles ouvertures de classes (2) qui généreraient le bon fonctionnement de l’école Cabourg. Les premiers changements d’affectation devraient s’effectuer dés la prochaine Rentrée de Septembre 2016, et concerneront essentiellement les petites sections et les cours préparatoires, sachant que les familles auront la possibilité de solliciter une demande de dérogation auprès de la commission prévue à cet effet pour changer d’école. Ce groupe de travail a décidé que les élèves ayant commencé leur cycle maternel ou élémentaire le poursuivront jusqu’au bout, que le regroupement sur la même école sera garantie. L’ensemble de ce dispositif a reçu un avis favorable sachant que des problèmes se poseront pour les rues en périphérie des périmètres scolaires comme ce sera lecas pour la rue Ernest Laval qui est déjà affectée pour moitié à l’école Marceau. Et certaines familles concernées et affectées n’en dorment plus la nuit

    LES BASCULEMENTS PREVUS :
    Basculement de Cabourg > Gambetta :
    • la rue Mary Besseyre (du n° 10 à 12, les autres numéros étant déjà affectés à ce secteur),
    • la rue Sadi Carnot (tronçon du n° 13 à 23 et du n° 10 à 24, les numéros inférieurs restant affectés à l’école Cabourg),
    • la rue Lamartine
    • l’allée Léopoldine.
    Basculement de Cabourg > Marceau :
    • la rue Ernest Laval (n° pairs car les impairs sont déjà affectés à ce secteur),
    • l’avenue Marcel Martinie (du n° 1 à 5, les autres numéros étant déjà affectés à ce secteur),
    • la villa Léger.
    Basculement de Cabourg > Lemel-Larmeroux :
    • la rue Georges Clémenceau,
    • la rue des frères Chapelle,
    • la rue Aristide Briand (tronçon du n° 3 à 25 et du n° 2 à 24, les numéros inférieurs restant affectés à l’école Cabourg),
    • la rue Diderot,
    • le sentier des Matrais,
    • la villa des Matrais.

     

  • VANVES ENTERRE L’UN DES SIENS : JEAN GUITTON EX-ELU ET CITOYEN D’HONNEUR

    Sa famille, ses amis, ont accompagné hier après-midi à sa dernière demeure, au cimetière de Vanves, Jean Guitton,  membre du parti communiste pendant de nombreuses années, et Vanvéen de longue date. Il avait été conseiller municipal de Vanves de 1953 à 1959, puis réélu conseiller municipal en 1995 durant le mandat de Guy Janvier, maire de Vanves (1995-2001). Jean Guitton avait été fait  citoyen d'honneur de la ville de Vanves en 2003 par Bernard Gauducheau.

    Il avait entre autre connu la déportation en Allemagne, après avir été arrêté en Juillet 1944 alors qu’il s’était engagé dans la Résistance comme le rappelle Claudine Charfe en reprenant ses propose dans l'Humanité en mars 2002, au sujet des dédommagements promis par l'OIM : « J'ai été arrêté à Argentan, dans l'Orne, au cours d'une rafle, le 23 juillet 1944, avec cinq autres jeunes dont mon frère réfractaire au STO. La ferme fut encerclée par les soldats allemands accompagnés de chiens. La mitraillette sous le nez, ils nous demandèrent aimablement de les suivre. Nous avons, entre autres choses, passé l'hiver 44-45 à travailler dehors, par tous les temps, près de Duisburg sur les bords du Rhin, à construire une gare de triage, porter et installer les rails... avec presque rien à manger. Nous n'avons eu aucune indemnisation ». Guy Janvier l’avait fait entré dans son équipe en Juin 1995 et lui avait confié la délégation du Conseil de quartier du Parc. « Je me souviens qu’il avait animé le groupe de travail sur la rénovation du parc Frédéric Pic après la terrible tempête de 1999. Il aimé beaucoup venir dans les écoles pour parler des arbres » témoigne Guy Janvier

  • TEMOIGNAGE POIGNANT D’ESTHER SENOT AU COLLEGE SAINT EX DE VANVES POUR LES RENCOTRES DE LA MEMOIRE

    « En ce moment, j’ai l’impression de me retrouver dans l’ambiance que j’ai connu et vécu en 1939/40. Soyez vigilant et essayer de protéger cette démocratie, même si elle est un peu bancale ! ». Esther Senot, rescapée des camps, a ainsi conclu son témoignage poignant devant 3 classes de 3éme du Collège Saint Exupery lors de ses « rencontres de la mémoire » organisée par Monique Abecassis présidente de la Licra Vanves. Une initiative qu’elle poursuit depuis 20 ans grâce à la complicité de la professeur d’histoire et le feu de la principale de ce collège. Un peu dissipé au début, ses jeunes ont été happés par le film, un peu dur pour des jeunes de cet âge, sur la montée du nazisme, ses exactions et sa chute, et surtout ce témoignage très vivant d’Esther Senot qui a tout raconté de son arrivée de sa Pologne natale dans le quartier de Belleville à l’âge de 11 ans en 1939, la rafle de Juillet 1942 à laquelle elle a, seule, échappée pour errer pendant un an à travers la France, avec des gestes de solidarité formidable, son arrestation en été 1943, Drancy puis les camps avec 106 autres jeunes dont elle a été la seule survivante en 1945. « On n’a pas été reçu en fanfare. On était les oubliésde l’histoire ! Dans ce camp, je n’avais qu’un but : survivre. Et puis là plus rien ! On s’est alors tû pendant 30 ans » racontait elle en reconnaissant que les premiers temps furent très difficiles. Sa revanche dans la vie : Un mari, 3 enfants, 6 petits enfants, 6 arrières petits enfants. « J’ai essayé de reconstruire ma vie avec un mari formidable. Mais lorsqu’on a été dans un camp comme Auschwitz, c’est comme si on n’en était jamais ressorti » témoigne t-elle ? Peut être est-ce une raison pour laquelle, à plus de 80 ans, elle parcourt la France pour témoigner devant ses jeunes